Questions d'orthographe Les règles d’orthographe du quotidien expliquées

Faut-il écrire « bâiller », « bailler » ou « bayer » ?

« Bailler » et « bayer » sont d’anciens verbes qu’on rencontre surtout dans des expressions figées : « la bailler belle à quelqu’un » (chercher à le tromper) et « bayer aux corneilles » (rêvasser).

Motion de censure : origine et orthographe

Le Projet Voltaire s’intéresse à tous les mots, y compris aux mots tirés de l’actualité politique. Or, ces derniers mois, nous avons souvent entendu parler de « motion de censure ». D’où vient cette expression ? Que signifie-t-elle exactement ? Et... comment bien l’écrire ?

Le suffixe « –phage » : anthropophage, chronophage…

Beaucoup de mots français sont formés par l’ajout d’un suffixe, une terminaison qui donne un sens bien précis. Ici, c’est le suffixe « –phage » qui nous intéresse. Quelle est son étymologie ? Que signifie-t-il exactement ? Quels mots de la langue française sert-il à former ?

Pyromane, mythomane… Le suffixe « –mane »

Dans la grande famille des suffixes, on demande « –mane » ! Ce dernier sert à former quantité de mots français. Quelle est son origine ? Sa signification exacte ? Voici, exemples à l’appui, tout ce qu’il faut savoir sur ce petit mot « addictif ».

Xénophobe, arachnophobe… Le suffixe « –phobe »

En français, on recense environ 270 mots terminés par ce suffixe. Certains sont courants, d’autres plus rares, voire totalement obscurs. Que signifie « –phobe », exactement ? A-t-il plusieurs sens ? Quel genre de mots sert-il à former ?

Le genre du nom « gens » : masculin ou féminin ?

Comment un mot aussi court et fréquent que « gens » peut-il être si retors quand il s’agit d’accorder avec lui un adjectif ou un participe passé ? Tout dépend du genre du nom « gens », qui peut être tantôt masculin, tantôt féminin. Étonnant, n’est-ce pas ?

« lune » ou « Lune » ?

Quand on rêvasse, est-on « dans la lune » ou « dans la Lune » ?

« Transfert », « transferts », « transfère »… Comment bien l’écrire ?

Voici un nom dont l’orthographe est souvent écorchée. En cause, la terminaison qui fait entendre le son « R », lequel, en français, peut s’écrire de différentes manières. Autre raison : l’existence d’un verbe correspondant au nom, qui se prononce exactement de la même façon.

« je lui ai donné tous les conseils que j’ai pu » ou « que j’ai pus » ?

En voyant un COD placé avant le verbe, on a envie d’accorder le participe passé avec lui… mais il arrive que le COD ne soit pas celui du verbe susdit.

« tous les » ou « tout les » ?

Difficile d’oublier que « tous » s’écrit avec un s quand on dit « ils sont tous là » : on entend le s. Le risque est bien plus grand quand on ne l’entend pas, comme dans « tous les chevaux doivent être bouchonnés ».

« presqu’ » ou « presque » : faut-il l’écrire avec ou sans apostrophe ?

N’écrivez pas : « La tempête a duré presqu’une semaine », mais : « La tempête a duré presque une semaine. »

des « ayant droit » ou des « ayants droit » ?

« Ayant » étant un participe présent, on répugne à l’accorder, même dans « ayant cause » et « ayant droit ».