Questions d'orthographe Les règles d’orthographe du quotidien expliquées

« Que j’aie jamais » : le sens positif de « jamais »

Spontanément, on donne à l’adverbe « jamais » un sens négatif, plus fort qu’un simple « non ». Par exemple, dans « As-tu sauté en parachute ? » ou « Sauteras-tu en parachute ? », « Jamais ! ». Mais ne vous fiez pas aux apparences, « jamais » peut aussi s’employer positivement.

À vau-l’eau : orthographe et définition

Voici une très jolie expression de la langue française, subtile et poétique, qui mérite d’être plus souvent employée... à condition de l’écrire correctement et de l’utiliser à bon escient !

« Dites-moi » ou « dite-moi » – Conjugaison

Il n’y a pas que l’orthographe dans la vie, il y a la conjugaison aussi ! Et nul besoin d’utiliser le passé antérieur ou le subjonctif imparfait pour commettre des erreurs. Des formes plus simples et plus courtes telles que « dites-moi » peuvent nous faire hésiter.

« détoner » ou « détonner » ? « détonant » ou « détonnant » ?

Attention à ces homonymes, qui n’ont pas du tout le même sens ! « Détoner », c’est exploser avec un bruit violent. D’où les mots « détonation, détonant ». « Détonner » signifie « sortir du ton » et, par extension, « contraster, choquer ». Ce qui sort du ton est donc « détonnant ».

« nombre de » ou « nombres de » ? « quantité de » ou « quantités de » ?

Quand ils ne sont pas précédés d’un article, les collectifs « nombre » et « quantité » ont le sens de « un grand nombre », « beaucoup ». Ils restent au singulier... même si le verbe qui suit est au pluriel.

« entracte » ou « entr’acte » ?

Quand un nom ou un verbe commençant par a, i, o ou u se soude à la préposition « entre », il constitue désormais avec elle un seul mot. À noter que certains verbes admettent les deux orthographes : « s’entraimer » ou « s’entr’aimer », « s’entradmirer » ou « s’entr’admirer ». Il entrouvre le rideau pendant l’entracte.

« Bien que », « pour que »… toujours avec le subjonctif !

Le subjonctif est l’un des quatre modes de la conjugaison française, et ce n’est pas le plus simple ! Pour espérer le maîtriser, il faut d’abord savoir quand l’employer, puis mémoriser ses terminaisons. Pour ce faire, voici quelques indications.

« Prémices » ou « prémisses » ? Ça dépend !

Voici un couple d’homophones – mots ayant une prononciation identique, mais une orthographe différente – appartenant à la langue littéraire. « Prémices » et « prémisses » n’ont pas le même sens. Quand employer l’un et l’autre ?

« tu mange » ou « tu manges » ? « tu mangera » ou « tu mangeras » ?

Ne confondez pas, même s’ils se prononcent de la même façon, « manges » employé avec « tu » (« tu manges ») et « mange » employé avec « il » (« il mange »).

« nous jouons » ou « nous jouont » ?

Là encore, les deux formes sont homophones, ce qui peut prêter à confusion et faire écrire « nous jouont » pour « nous jouons ».

« aborigène » ou « arborigène » ?

Sous l’influence du mot « arbre », il est fréquent d’écrire « arborigène » au lieu de « aborigène ».

« c’en », « sans » ou « s’en » ?

Même si, à l’oreille, « sans », « s’en » et « c’en » sont semblables, n’allez pas écrire « il c’en moque » ou « il sans moque » pour « il s’en moque ».