Questions d'orthographe Voyelle ou consonne

N’avez-vous jamais douté au moment d’écrire ce mot, ne sachant quelle consonne il fallait doubler ?

Puisque les deux substantifs « vu » et « vue » existent, comment savoir auquel on a affaire dans « en vue de » ?

Faut-il redire ici que l'usager répugne à multiplier les consonnes doubles au sein d'un même mot ? Grande est bien plutôt sa propension à supprimer le second « r » de débarrasser et d'embarrasser, le second « l » de mallette, le second « m » d'accommoder, alors qu'il ne lui viendrait jamais à l'idée, pour peu qu'il ait celle de remonter jusqu'au mot souche, d'écrire « débaras » ou « embaras », « male » ou « comode »... Que dire, dès lors, d'un mot comme atterrissage, où les consonnes doubles se comptent par trois ? Que le « crash » est inévitable !

N’écrivez pas « un accompte de cent euros est demandé » mais « un acompte de cent euros est demandé ».

Dans « évidemment » comme dans « nonchalamment », on entend « amant » à la fin : dès lors, il est facile de se tromper de terminaison et d’écrire « amment » pour « emment », et vice versa.

Il n’est pas rare de trouver « chiffre d’affaire » écrit pour « chiffre d’affaires ».

Influencé par le terme anglais, on est tenté d’écrire « connection » au lieu de « connexion ».

Pour exprimer la répétition d’une action exprimée par un verbe commençant par un s suivi d’une voyelle, on ajoute le préfixe re- en doublant normalement le s qui suit pour éviter d’entendre [z].

Plus le mot est long, plus le risque de faire des erreurs est grand : voilà qui explique sans doute pourquoi l’on trouve parfois écrit « désinterressement » pour « désintéressement ».

Qui n’a jamais hésité entre « infiniement » et « infiniment » ?

Parce que l’usager répugne à écrire trois « e » successifs, il n’est pas rare de voir écrit « la robe crée par ce couturier » au lieu de « la robe créée par ce couturier ».