Questions d'orthographe Règle d'orthographe

« en son for intérieur » ou « en son fort intérieur » ?

Le nom « for » ne subsistant plus que dans cette expression, on a tendance à lui donner l’orthographe de « fort ».

« différend » ou « différent » ?

Ces deux mots ne sont en rien différents à l’oreille. N’allez pourtant pas écrire « un différent oppose les copropriétaires » pour « un différend oppose les copropriétaires ».

Comment écrire les siècles

Les occasions ne manquent pas d’évoquer un siècle ou plusieurs : dès que l’on parle d’un personnage historique, que l’on date un monument, que l’on situe un courant artistique ou culturel... Reste à savoir de quelle façon écrire les siècles !

« scénette » ou « saynète » ?

Une « saynète » (terme d’origine espagnole) est une courte pièce comique, faisant appel à un petit nombre de personnages. Vu son appartenance au vocabulaire du théâtre, on est tenté de l’écrire « scénette » – comme une petite scène –, mais ce mot n’existe pas.

« je peut » ou « je peux » ?

« Peux » et « peut » existent tous les deux, mais ils ne peuvent se substituer l’un à l’autre. N’écrivez donc pas « je peut voler » mais « je peux voler ».

« frustre » ou « fruste » ?

Parce que « rustre » et « fruste » ont le même sens (« grossier », « sans éducation »), on a tendance à les faire rimer et à écrire « frustre » au lieu de « fruste ».

« -inds » ou « -ins » ? « -ind » ou « -int » ?

Les verbes en -indre (soit -aindre, -eindre et -oindre) perdent leur d aux première et deuxième personnes du singulier du présent de l’indicatif : je crains, tu peins. À la troisième personne du singulier, ce d se transforme en t : il joint.

« Déblatérer » et « échapper » : transitif ou intransitif ?

Est-ce parce que « déblatérer » commence comme « démolir », et « échapper » comme « ébaucher », que l’on pense pouvoir « déblatérer quelqu’un » ou « échapper un sourire » ?

« bimensuel » ou « bimestriel » ?

Ne dites pas que vous êtes abonné à un bimensuel si votre magazine n’a que six numéros dans l’année !

Majuscule à « Anglais » : « apprendre l’anglais » ou « apprendre l’Anglais » ?

Est-ce « l’orthographe Française » qu’il faut défendre ou « l’orthographe française » ?

Deuxième ou second ?

Après en Avignon ou à Avignon ?, un ou une après-midi ?, par contre ou en revanche ?, voici une nouvelle question qui divise les passionnés de langue française : doit-on dire « deuxième » ou « second » ? Ces deux mots, qui sont de parfaits synonymes, s’emploient indifféremment, avec la bénédiction de l’Académie française. Mais alors, toute distinction entre les deux termes est-elle toujours superflue ou parfois utile ?

« De part et d’autre » ou « de parts et d’autres » ?

Les locutions françaises ne sont aisées à écrire : trait d’union, pluriel... ? Celle qui nous intéresse ici n’échappe pas à la règle : il n’est pas rare de la rencontrer mal orthographiée. Mais quand on en maîtrise davantage le sens, tout s’éclaircit !