Questions d'orthographe Règle d'orthographe

Deuxième ou second ?

Après en Avignon ou à Avignon ?, un ou une après-midi ?, par contre ou en revanche ?, voici une nouvelle question qui divise les passionnés de langue française : doit-on dire « deuxième » ou « second » ? Ces deux mots, qui sont de parfaits synonymes, s’emploient indifféremment, avec la bénédiction de l’Académie française. Mais alors, toute distinction entre les deux termes est-elle toujours superflue ou parfois utile ?

« De part et d’autre » ou « de parts et d’autres » ?

Les locutions françaises ne sont aisées à écrire : trait d’union, pluriel... ? Celle qui nous intéresse ici n’échappe pas à la règle : il n’est pas rare de la rencontrer mal orthographiée. Mais quand on en maîtrise davantage le sens, tout s’éclaircit !

Bande dessinée, dessin animé… Ces mots composés sans trait d’union

Le trait d’union est un grand « classique » des difficultés orthographiques. Soit on oublie de le mettre, soit on le met là où il n’en faut pas ! En ce qui concerne les mots composés, il n’y a pas de règle établie : mieux vaut les apprendre par cœur...
« Parler pour ne rien dire » mais « causer littérature »

« Parler pour ne rien dire » mais « causer littérature »

On le sait, en français, tous les verbes ne se conjuguent pas de la même façon... Mais ils ne se construisent pas non plus de la même façon ! Certains appellent une préposition, d’autres non. Et encore faut-il savoir laquelle...

« malgré que » ou « bien que » ?

Même si l’on comprend ce que vous voulez dire par « malgré qu’il m’ait trompée, je reste avec lui », cette tournure n’en demeure pas moins fausse.

« lorsqu’Anne est arrivée » « lorsque Anne est arrivée » ?

Parce que le prénom « Anne » commence par une voyelle, on a envie d’écrire « lorsqu’Anne est arrivée » au lieu de « lorsque Anne est arrivée ».

« m’entend-il » ou « m’entend-t-il » ? Le t euphonique.

Difficile de savoir quand il faut mettre un « t » entre le verbe et le pronom sujet ! D’un côté, on écrit : « Qui l’auteur évoque-t-il dans ce paragraphe ? » ; de l’autre : « Qui l’auteur dépeint-il dans ce paragraphe ? »

« pour ce faire » ou « pour se faire » ?

Il est facile de se tromper et d’écrire « se » pour « ce », surtout quand il est placé devant un verbe, comme c’est le cas dans « pour ce faire » ou « ce faisant ».

« état » ou « État » ?

Il n’est pas rare d’oublier la majuscule à « état » quand il faut écrire « l’État français ».

« à l’attention de » ou « à l’intention de » ?

Savoir quand employer « à l’attention de » ou « à l’intention de » est souvent un casse-tête. Comment savoir qu’on ne doit pas dire « une fête d’anniversaire a été organisée à l’attention de Carole » mais « une fête d’anniversaire a été organisée à l’intention de Carole » ?

« voir » ou « voire » ?

N’écrivez pas « il invitera ses collègues, voir son patron », mais « il invitera ses collègues, voire son patron ». « Voir » et « voire » ont beau se prononcer de la même façon, ils n’ont rien à voir l’un avec l’autre !

« -ouds » ou « -ous » ? « -oud » ou « -out » ? Les verbes en « oudre »

Les verbes en -soudre (soit absoudre, dissoudre, résoudre) perdent leur d à la première et à la deuxième personne du singulier, le troquent contre un t à la troisième : j’absous, tu dissous, il résout.