Questions d'orthographe Homophones grammaticaux
« ni » ou « n’y » ?
S’ils se prononcent de la même façon, « ni » et « n’y » n’ont rien en commun. Aussi ne faut-il pas écrire « il ni voit rien » mais « il n’y voit rien ».
« quelque » ou « quelques » ?
Qui sait qu’il ne faut pas accorder « quelque » dans « quelque quarante années » ?
« la », « là » ou « l’a(s) » ?
N’écrivez pas, dans le feu de l’action, « le loup la dévoré » pour « le loup l’a dévoré ».
« aie », « aies » ou « ais » ?
Veillez à ne pas écrire « n’aies pas de regrets » pour « n’aie pas de regrets ».
Avoir tort ou tord ?
« son » ou « sont » ?
Même si « son » et « sont » se prononcent de la même façon, n’écrivez pas « il a pris sont parapluie parce qu’il pleuvait » au lieu de « il a pris son parapluie parce qu’il pleuvait ».
« ça », « çà » ou « sa » ?
On voit souvent « çà » écrit pour « ça » (« c’est comme çà » pour « c’est comme ça »), or « çà » ne se rencontre guère que dans la locution figée « çà et là ».
« c’est » ou « s’est » ?
Si vous confondez le pronom personnel « se » et le pronom démonstratif « ce », vous risquez d’écrire « n’y va pas, s’est un piège ! » au lieu de « n’y va pas, c’est un piège ! ».
« du » ou « dû » ?
Si l’on écrit « le montant dû », on n’écrit pas « les sommes dûes », mais « les sommes dues ».