Questions d'orthographe Grammaire

« va » ou « vas » ?

Conjugué à la 2e personne du singulier, le verbe « aller » se prononce de la même façon à l’indicatif présent et à l’impératif présent. Comment s’étonner, dès lors, qu’on trouve écrit « vas t’excuser » pour « va t’excuser » ?

« or » ou « hors » ?

On voit souvent « hors » écrit pour « or » : « Il semble insouciant, hors il n’y a pas plus sérieux que lui » au lieu de « Il semble insouciant, or il n’y a pas plus sérieux que lui ».

« mille » ou « milles » ?

Sachant que « vingt » et « cent » peuvent parfois prendre un « s », on a tendance à écrire « quatre milles » au lieu de « quatre mille ».

« un espèce » ou « une espèce » ?

Une fois sur deux, on entend « un espèce de fou dangereux » quand il faudrait dire « une espèce de fou dangereux ».

« subi » ou « subit » ?

Pouvez-vous remplacer le mot par « soudain » ? Si oui, écrivez « subit ».

« Forces conseils » ou « force conseils » ?

On est tenté d’accorder « force » en lui mettant un « s », puisqu’il se trouve à la place du déterminant devant un nom pluriel.

« nombre de » ou « nombres de » ? « quantité de » ou « quantités de » ?

Quand ils ne sont pas précédés d’un article, les collectifs « nombre » et « quantité » ont le sens de « un grand nombre », « beaucoup ». Ils restent au singulier... même si le verbe qui suit est au pluriel.

« tu mange » ou « tu manges » ? « tu mangera » ou « tu mangeras » ?

Ne confondez pas, même s’ils se prononcent de la même façon, « manges » employé avec « tu » (« tu manges ») et « mange » employé avec « il » (« il mange »).

« nous jouons » ou « nous jouont » ?

Là encore, les deux formes sont homophones, ce qui peut prêter à confusion et faire écrire « nous jouont » pour « nous jouons ».

« c’en », « sans » ou « s’en » ?

Même si, à l’oreille, « sans », « s’en » et « c’en » sont semblables, n’allez pas écrire « il c’en moque » ou « il sans moque » pour « il s’en moque ».

« Je soussigné » : comment l’écrire et l’employer ?

C’est une expression que nous avons tous déjà entendue, voire écrite. Mais comme beaucoup de formules jugées « toutes faites », on a tendance à en méconnaître le sens, à en écorcher l’orthographe et, en fin de compte, à ne pas savoir l’employer à bon escient.

« elles sont venu » ou « elles sont venues » ? « ils sont venu » ou « ils sont venus » ?

On a tendance à écrire le participe passé tel qu’on l’entend, quel que soit l’auxiliaire avec lequel il est employé : « ils sont venu » pour « ils sont venus », « elle est venu » pour « elle est venue », etc.