Questions d'orthographe Barbarisme lexical

« aborigène » ou « arborigène » ?

Sous l’influence du mot « arbre », il est fréquent d’écrire « arborigène » au lieu de « aborigène ».

« Mourir » ou « mourrir » ?

Comment écrire le verbe mourir à l’infinitif : avec un « r » ou deux « r » ? Et quand il est conjugué, faut-il doubler le « r » ? Si oui, à quel mode, à quel temps ? Voici un petit récapitulatif bien utile.

« à votre dépens », « à vos dépens » ou « à vos dépends » ?

Croyant à tort que « dépens » fait partie de la famille de « dépendre », d’aucuns l’écrivent avec un « d » final.

« soi-disant » ou « soit-disant » ?

On a envie d’accorder « soi-disant » comme n’importe quel adjectif et d’écrire « une soi-disante championne » au lieu de « une soi-disant championne ».

Opportunité, occasion : quel mot choisir ?

En français, la plupart des anglicismes sont faciles à débusquer (et à remplacer autant que possible). Mais certains avancent « masqués ». D’apparence, le mot semble français : c’est son emploi qui en fait un anglicisme. Exemple : le nom « opportunité ».

« pénitentier » ou « pénitentiaire » ?

On écrit « pénitentiaire » au masculin comme au féminin. L’adjectif « pénitentier », « pénitentière » n’existe pas.

> un établissement pénitentiaire, la réforme pénitentiaire

« rémunérer » ou « rénumérer » ?

Les mots de la famille de « rémunérer » laissent parfois perplexe qui veut les écrire, et on finit par lire « rénumération » au lieu de « rémunération ».

Faut-il écrire « obnubiler », « omnibuler » ou « omnubiler » ?

Est-ce parce qu’il est peu employé qu’« obnubiler » tend à devenir « omnubiler », voire « omnibuler » dans la bouche de certains ?

« faire bonne chair » ou « faire bonne chère » ?

Penser à la nourriture fait assez naturellement penser à la « chair », d’où l’écriture « faire bonne chair », fréquente... mais erronée.

« sans dessus dessous » ou « sens dessus dessous » ?

Croyant que c’est la préposition « sans » que l’on trouve dans cette expression, certains écrivent « sans dessus dessous » au lieu de « sens dessus dessous ».

« à l’envi » ou « à l’envie » ?

L’expression « à l’envi » (sans e final) a le sens de « à qui mieux mieux » et n’a rien à voir avec l’envie ou la jalousie. Notons qu’on peut la retirer sans nuire à la cohérence de la phrase.

« en son for intérieur » ou « en son fort intérieur » ?

Le nom « for » ne subsistant plus que dans cette expression, on a tendance à lui donner l’orthographe de « fort ».