Questions d'orthographe Accords adjectif ou participe passé

Parce que le sujet est « elle », féminin singulier, on a envie d’écrire « elle a chantée des airs d’opéra » au lieu de « elle a chanté des airs d’opéra », sans voir que le verbe est conjugué avec l’auxiliaire « avoir ».

On a envie d’accorder « téléphoner » avec le « se » placé avant le verbe et d’écrire « ils se sont téléphonés » au lieu de « ils se sont téléphoné ».

Parce que « quatre-vingts » est correct, on a envie d’écrire « quatre-vingts-deux » au lieu de « quatre-vingt-deux ».

Puisqu’on écrit « elle s’est rendue à la poste », on a envie d’écrire de la même façon « elle s’est rendue compte de son erreur ».

Les règles d’orthographe et de grammaire de notre langue semblent gravées dans le marbre. Pourtant, si l’on compte les variantes, les tolérances, les exceptions, les évolutions, il n’en est rien ! Aujourd’hui, nous allons parler d’une tournure pronominale qui cause quelques « remous » chez les experts et les passionnés de la langue française : « se faire l’écho ».

On a envie d’accorder « ci-joint » comme n’importe quel autre adjectif et d’écrire « ci-jointe la facture » au lieu de « ci-joint la facture ».

Sachant que « vingt » et « cent » peuvent parfois prendre un « s », on a tendance à écrire « quatre milles » au lieu de « quatre mille ».

On a tendance à écrire le participe passé tel qu’on l’entend, quel que soit l’auxiliaire avec lequel il est employé : « ils sont venu » pour « ils sont venus », « elle est venu » pour « elle est venue », etc.

Parce qu’il s’agit d’un adjectif de couleur, on se demande s’il faut accorder « blanc » dans « des nuages blancs ».

N’écrivez pas « les quatres voitures », mais « les quatre voitures », même si « quatre » représente plusieurs voitures.

Si l’on peut dire « cette jeune femme a l’air exquis », pourquoi ne peut-on pas dire « cette poire a l’air exquis » ?