À quoi ressembleraient les westerns s’ils n’étaient pas peuplés de cow-boys avec des revolvers ? Eh bien, ils doivent tout à un étonnant bonhomme. Dès son plus jeune âge, Samuel Colt se passionne pour la poudre à canon, découverte à travers une encyclopédie. Avec une ténacité surprenante, il décide de tout faire pour devenir plus tard l’inventeur d’un nouveau type d’arme…
Né en 1814, Samuel commence sa carrière dans l’usine de textiles de son père. Profitant des outils et du savoir-faire qu’il acquiert, il se lance dans ses premières expérimentations et fabrique notamment une pile électrique capable de faire détoner une charge de poudre. Il conçoit, par la suite, une maquette de poivrière en bois, une sorte d’arme pourvue d’un long barillet.
En 1832, à seulement dix-huit ans, Samuel Colt crée la « Patent Arms Manufacturing Company » et dépose son premier brevet de revolver. Avec une qualité qui s’améliore au fil des ans, le jeune homme se lance alors dans la création de nombreux modèles de cette arme de poing. En 1851, le Belt Model, pouvant être porté à la ceinture, connaît un grand succès et devient l’une des armes à feu les plus vendues aux États-Unis.
Samuel Colt, qui avait découvert très jeune que la poudre à canon pouvait exploser au contact de l’électricité, développa également la première mine sous-marine. Il participera au côté de Samuel Morse à la construction de la ligne télégraphique subaquatique reliant l’île de Manhattan à Brooklyn.
Samuel Colt est donc à l’origine d’une bonne partie de ce qui a fait l’histoire de l’Ouest. Étonnant jusqu’au bout, il avait comme devise : « Dieu a fait des hommes grands et d’autres petits, je les ai rendus égaux. »
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Colt, revolver, browning pour les américains, luger ou parabellum pour les allemands ont ringardisé nos mousquets, pistolets et chassepots bien français… Nous avons certes tenté la conquête de l’Est avec nos Lebel en 1914, mais cela fit vraiment long feu.
De toute façon, nous sommes tous coiffés par les russes, et la kalachnikov, même si elle n’a rien rapporté à son inventeur, continue d’entretenir la sympathique tradition des soirées animées entre ennemis…
Bien littérairement
Chambaron
De bien jolis traits d’esprit. Je boirai un canon à votre santé.
Merci Erick,
Ainsi que le proposait Hugo, nous boirons donc ensemble « l’encrier contre le canon ».
Chambaron