« Chacun voit midi à sa porte », voilà une curieuse expression.
Pourquoi mélange-t-on la notion d’heure et de pas de porte pour signifier le fait que chacun puisse juger une chose selon son propre point de vue ?
Avant d’avoir une montre, les Grecs et les Arabes avaient généralisé les cadrans solaires pour connaître l’heure, en particulier celle de la prière. Pour avoir des cadrans solaires précis, il fallait des connaissances gnomoniques, trigonométriques et cosmographiques pointues. Cette spécialité était le fait d’un métier précis : celui des cadraniers.
À la fin du Moyen Âge en Occident, il était même attendu de ces artisans qu’ils soient capables de l’utiliser véritablement comme un art, mettant en avant l’utilisation de céramique, de verre, ou de peintures. Le cadran dépasse l’objet fonctionnel et devient une œuvre, favorisant le développement de certains métiers, notamment au travers des compagnons.
Dans les campagnes, les cadrans solaires étaient aussi installés au-dessus des portes de maison. Mais, ces derniers n’étant pas toujours réalisés par des cadraniers avertis, il était fréquent que les habitants aient des indications d’heures différentes d’une maison à l’autre. Ainsi, quand le soleil était au zénith, les cadrans de chaque porte n’indiquaient pas tous midi.
Heureusement, à cette époque, on ne changeait pas d’heure l’été et l’hiver, sinon on imagine les complications !
bonsoir sandrine comment faire une remise a niveaux du français
j’ai du malle faire un courrier écrit
merci toute mes salutation dévoue
Bonjour, je vous invite à vous inscrire à notre programme personnalisé de remise à niveau en orthographe. Avec une pratique régulière, vous ferez des progrès rapides et durables. Pour cela, il suffit de vous rendre sur notre site : http://www.projet-voltaire.fr. Bon entraînement et à bientôt !
Chère Sandrine
Merci pour vos corrections. Je trouve ce site très intéressant, même si mon niveau de français n’est pas encore ainsi bon pour en vraiment bénéficier.
Je ne voudrais pas profiter de votre disponibilité, mais en français, est qu’il y a des règles pour déterminer quand il faut utiliser l’accent aigu sur les « e » ?
Les enfants, comment apprennent-ils ? Ma enseignante dit qu’il faut mémoriser chaque mot.
Une autre parmi mes expressions préférées c’est : « mi-figue mi-raisin ».
Avez-vous des expressions ou des proverbes préférés ?
Bonjour Luca, très bon choix, j’aime beaucoup « mi-figue, mi-raisin » également :-). Pour votre question sur l’accent aigu sur le « e », je vous invite à la poser sur notre forum http://www.question-orthographe.fr. Enfin, n’hésitez pas à venir échanger avec nous et nos fans sur notre page Facebook http://www.facebook.com/Projet.Voltaire. À bientôt !
… une vue du monde supplementaire
C est une expression avec une histoire très intéressante, voire ma préféré en Français. Je suis étudiant de Français à Londres, et je suis un relativiste aussi. Il me semble qu il n y ai pas de précis équivalent en autres langues….
Federico Fellini disait que bien connaître une autre langue c est avoir une divers vue du monde.
Amitiés
Bonjour Luca, merci pour votre sympathique message ! Puisque vous êtes étudiant en français, je me permets d’apporter quelques petites corrections à votre texte : « C’est une expression avec une histoire très intéressante, voire ma préférée en français. Je suis étudiant en français à Londres, et je suis un relativiste aussi. Il me semble qu’il n y a pas d’équivalent dans les autres langues…. Federico Fellini disait que bien connaître une autre langue, c’est avoir diverses vues (?) du monde. ».
Bonjour,
J’arrive après la bataille, mais l’équivalent en français serait plutôt : « Chaque langue voit le monde d’une manière différente. »
Merci pour ce billet.
Bonjour Planographe, merci à vous ! Nous avons corrigé l’orthographe et laissé l’internaute le choix de sa tournure. Bonne journée.
Sandrine, « je me permets » s’écrit avec un s après le t à la première personne du singulier au présent de l’indicatif. C’est la même chose pour mettre et tous les dérivés : permettre s’entremettre, etc.
Tout à fait, Riri ! « Je me permets », avec -ts à la fin !