Sébastien DUFNERR, 25 ans, préparateur de véhicules, vient de réussir le concours externe de contrôleur des finances publiques. Le Certificat Voltaire a joué un rôle dans cette réussite.
En quoi consiste votre reconversion ?
Depuis octobre 2007, je travaille dans un garage en tant que préparateur de véhicules. Au fil du temps, on m’a confié diverses missions en parallèle telles que l’entretien des espaces verts, la livraison de pièces détachées (fournisseurs / clients), etc. Souffrant d’une neuropathie auditive rare, travailler dans un lieu bruyant devenait de plus en plus éreintant…
Souhaitant donc changer radicalement d’orientation professionnelle et aspirant à de nouvelles responsabilités, je me suis essayé ces dernières années au concours externe de contrôleur des finances publiques par la voie contractuelle. À force de persévérance, mon dossier a été sélectionné dans le Val d’Oise, j’ai été invité à me présenter à l’oral d’entretien et c’est ainsi que ma candidature a été retenue. Je commence la formation en octobre 2013 à l’École nationale des finances publiques, soit de Clermont-Ferrand, soit de Lyon. Ce nouveau métier me permettra d’exercer des fonctions très diversifiées, telles que : l’aide à l’élaboration de prestations d’expertise et de conseil financier auprès des décideurs locaux et des entreprises ; la collaboration aux travaux des rédacteurs dans une direction locale ou en administration centrale ; la participation à la mission d’accueil, de gestion fiscale, de recouvrement et de contrôle sur pièces dans un service des impôts des particuliers (SIP) ou dans un service des impôts des entreprises (SIE).
Pourquoi avez-vous passé le Certificat Voltaire ?
J’ai découvert la Certification Voltaire tout à fait par hasard en feuilletant un magazine dans la salle d’attente du cabinet médical, je m’y suis donc intéressé et j’ai téléchargé par simple curiosité l’application « Orthographe Projet Voltaire » sur mon smartphone. Trouvant l’idée d’inscrire une ligne sur mon curriculum vitae de plus en plus emballante, je décidai de m’y mettre plus sérieusement surtout qu’à cette période – le hasard fait si bien les choses ! -, j’étais en pleine préparation de mes dossiers d’inscription pour le susdit concours. Je fus confronté à un dilemme : cela valait-il le coup (et le coût) de le passer ? C’est tout naturellement que j’ai contacté Bruno Dewaele, professeur de lettres que j’ai eu l’immense chance de côtoyer en classe de seconde. Celui-ci m’a conforté dans l’idée de franchir le cap.
Pensez-vous que ce certificat a fait la différence sur votre CV ?
Je pense que ce certificat a été le petit bonus supplémentaire qui a fait la différence sur mon CV et qui a probablement départagé les candidats.
Sébastien DUFNERR, 25 ans, de Caestre (Nord), a obtenu un score de 789 – Niveau affaires