Le Projet Voltaire, une solution complète pour lever les lacunes en expression de vos élèves.

Le campus CESI La Rochelle rassemble trois écoles : CESI école d’ingénieur, CESI école supérieure de l’alternance et CESI école de formation des managers. Les élèves les plus en difficulté avec l’expression écrite opèrent une remise à niveau avec le Projet Voltaire. Karen Honoré, directrice de ce campus, nous détaille l’utilisation de la solution au sein de son établissement.

Depuis combien d’années entraînez-vous vos étudiants avec le Projet Voltaire ?

Nous utilisons la plateforme Projet Voltaire depuis deux ans. Nous avons constaté que certains de nos élèves étaient en difficulté pour rédiger des rapports et comptes rendus. Il était important pour nous de les accompagner et de leur proposer des solutions pour les aider à améliorer leur maîtrise de la langue française.

Nous proposons des diplômes post-bac où les étudiants seront, dans leur vie professionnelle, en relation permanente avec différents services et structures : la qualité des échanges est donc très importante. Afin de favoriser l’image de marque de leur entreprise, il est essentiel pour nos élèves de produire des écrits avec une bonne orthographe.

Que pensez-vous du niveau des élèves à leur entrée dans l’enseignement supérieur ?

Le niveau est très hétérogène : certains élèves ont un excellent niveau en orthographe et d’autres, a contrario, rencontrent des difficultés avec l’orthographe et la syntaxe ce qui peut les freiner dans leur évolution professionnelle. Au fil des années, on demande aux élèves de rédiger des rapports, dont la note est prise en compte pour l’obtention du diplôme. La progression en français est donc une nécessité pour certains.

Quel public, au sein de votre établissement, est concerné par le dispositif Projet Voltaire ?

Nos enseignants, après lecture des rapports, identifient les élèves qui ont besoin d’être accompagnés et on déploie le dispositif pour des élèves qui rencontrent de réelles difficultés. Depuis qu’on utilise Projet Voltaire, nous avons eu de nombreux retours positifs de la part des élèves qui ont vu leur niveau de français progresser. C’est satisfaisant car on voit que l’objectif est rempli !

Comment déployez-vous la solution Projet Voltaire dans votre établissement ?

Nous proposons cette formation en complément de nos cours. Les étudiants sont en autonomie avec des temps d’échange sur l’utilisation de la plateforme. Nous les soumettons à des bilans individuels trois fois par an de manière à obtenir un suivi régulier et échanger sur les résultats obtenus. Cela nous permet également d’observer leur implication sur la plateforme et leur progression.

Ce sont les élèves eux-mêmes qui fixent leurs propres objectifs. Il est important pour nous de leur laisser cette liberté car l’élève est acteur de son apprentissage. C’est à l’élève de déterminer ses objectifs de manière à mettre en œuvre les moyens pour y parvenir. Ils sont tout à fait libres de travailler à leur rythme. On souhaite vraiment les inscrire dans une situation d’entreprise : ils ont des objectifs à atteindre pour une échéance donnée avec les actions nécessaires à mettre en place pour y parvenir.

Selon vous, quelle est l’importance du Certificat Voltaire pour la vie professionnelle de vos étudiants ?

Dans l’esprit de beaucoup de recruteurs, l’orthographe est liée à la qualité du contenu. Un contenu avec des erreurs ne produira pas le même effet qu’un écrit sans fautes. Aujourd’hui, les recruteurs ont une certaine exigence sur la qualité orthographique des rendus de nos élèves.

Le niveau en orthographe a fortement baissé ces dernières années. Le fait de mettre en avant le résultat obtenu au Certificat Voltaire est un avantage pour de futures candidatures sur des postes. La qualité des écrits fait la différence face à des recruteurs qui vont leur demander de rédiger des mails, des rapports, etc.

Quel bilan dressez-vous de ces deux années d’utilisation du Projet Voltaire ?

Le Projet Voltaire est une belle initiative et le côté ludique de l’outil permet de motiver les élèves et de les inscrire dans une démarche de progression. Ils ont conscience que l’orthographe peut être un prérequis pour entrer dans la vie professionnelle et ils comprennent l’intérêt de se remettre à niveau.

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