Blog Culture générale
Participe passé : 5 règles à réviser pendant l’été !
Vous craignez d’oublier les règles d’orthographe dûment acquises cette année ? Soyez tranquille, pendant la trêve estivale, le Projet Voltaire ne vous laisse pas tomber ! Entre deux châteaux de sable, nous vous invitons à revoir, exemples de saison à l’appui, les cinq principaux accords du participe passé. Dès leur arrivée, les enfants ont couru vers la piscine. Parce que le sujet est « les enfants », masculin pluriel, il peut être tentant d’écrire « les enfants ont courus ». Or, ici, le participe passé couru est employé avec l’auxiliaire avoir (ont).Le participe passé employé avec l’auxiliaire avoir ne s’accorde pas avec le sujet.On écrira donc :…
Spécial Tour de France : parlez-vous le jargon du vélo ?
Alors que le Tour de France 2019 est officiellement lancé depuis le 6 juillet, vous vous retrouvez en vacances avec des aficionados de la petite reine, comme on disait dans le temps. Si vous voulez montrer qu’en matière de vélo, vous en connaissez un rayon, nous vous conseillons vivement de lire ce qui suit… BRAQUET Rapport entre le nombre de dents du plateau (à l’avant) et le nombre de dents du pignon (à l’arrière). Un coureur change sans cesse de braquet : s’il est sur le plat, il va utiliser un grand plateau et un petit pignon ; s’il est en montée,…
Football féminin : comment féminiser les noms de postes des joueuses ?
Nous l’avons vu dans un précédent billet, la féminisation des noms de métiers et de fonctions en -eur est source d’hésitations. En pleine Coupe du monde de football féminin, la question se pose plus que jamais. Si les formes « attaquante » ou « gardienne » se sont naturellement imposées, nombreux sont les commentateurs qui butent sur les féminins d’entraîneur, sélectionneur ou encore défenseur. Entraîneure ou entraîneuse ? Comme le rappelle l’Académie française dans son récent rapport sur la féminisation des noms de métiers et de fonctions, « la déclinaison en -euse s’opère lorsqu’un verbe correspond au nom (on a ainsi une carreleuse, une contrôleuse, une…
Nouveaux mots du Larousse et du Robert 2020 : que disent-ils de nous ?
En mai, quantité de néologismes ont fait leur entrée dans les pages de nos chers dictionnaires, Le Petit Larousse illustré et Le Petit Robert. Ces mots, dont le choix est dicté par l’usage, constituent une photographie de notre société à un instant donné. Autrement dit, ils en disent long sur nous ! Quels sont nos goûts, nos habitudes, nos craintes, nos aspirations en cette fin de décennie ? La meilleure façon de le savoir est de passer en revue les nouveaux venus… Nous promouvons nos régions et la francophonie L’adjectif amitieux, employé en Belgique et en France (Grand Est), signifie « aimable, affectueux »….
Spécial Roland-Garros : parlez-vous le jargon du tennis ?
Les 8 et 9 juin 2019 se tiendront les finales femmes et hommes du célèbre tournoi de tennis sur terre battue. Comme chaque année, les commentaires et les pronostics vont aller bon train. Problème : vous ne connaissez rien au vocabulaire de la petite balle jaune. Pas de panique ! Grâce à notre guide de survie, vous pourrez vous mêler aux conversations sans craindre de prendre un revers… BIG FOUR Au tennis, le « Big 4 » désigne les quatre meilleurs joueurs de ces 10-15 dernières années : Federer, Nadal, Djokovic et Murray. Ils se partagent la place de n° 1 mondial depuis 2003. Tout tennisman…
Calembour, le mot d’esprit à la française
Et si – une fois n’est pas coutume – nous laissions l’orthographe de côté pour parler du calembour, ce jeu de mots typiquement français qui s’apprécie à l’oreille. Forçant l’admiration de nos voisins, il est, pour reprendre l’expression de l’auteur américain Isaac Asimov, « la forme la plus noble de l’esprit ». Étonnant, provocant, invitant à la réflexion, le calembour fait sourire et rire, voilà pourquoi nous l’aimons tant. Êtes-vous sûrs de bien le connaître ? Voici ce qu’il faut savoir de ce trublion verbal. Qui es-tu, calembour ? Un article du Supplément à l’Encyclopédie (1777) donne, pour la première fois, la définition officielle du calembour :…
L’Espion aux pattes de velours, La colline a des yeux, L’aventure, c’est l’aventure… Ces titres de films qui ont du style ! (2/2)
À l’occasion de la 75e édition du Festival de Cannes, nous poursuivons notre inventaire des titres de films qui reposent sur une figure de style. Loin des exemples classiques, ils nous montrent à quel point les subtilités de la langue française se nichent partout, jusque dans les salles obscures. Ouvrez l’œil ! L’Espion aux pattes de velours : la périphrase La périphrase est une figure de style qui définit un nom par une expression le désignant. En général, elle permet de donner de la force au propos, notamment en attirant l’attention sur un détail significatif. L’Espion aux pattes de velours est une…
Les Noces funèbres, La vie est belle, Retour vers le futur… Ces titres de films qui ont du style ! (1/2)
Alors qu’a débuté le Festival de Cannes, le Projet Voltaire a réuni pour vous deux têtes d’affiche : les titres de films et les figures de style !
À trancher une bonne fois pour toutes : l’élision de lorsque, puisque, quoique (1/2)
Voici une règle qui a été amenée à évoluer sous l’empire de l’usage. Observateur et rapporteur des évolutions orthographiques et grammaticales, le Projet Voltaire se devait de faire une mise à jour de la règle d’élision de trois conjonctions de subordination : lorsque, puisque et quoique. 1 – L’élision de « lorsque » Avant, « lorsque » s’élidait obligatoirement devant les pronoms « il(s) », « elle(s) », « on », les déterminants « un » et « une », et s’élidait éventuellement devant « en ». Exemples : « Lorsqu’on voit une étoile filante, il faut faire un vœu… », « Le voleur s’apprêtait à ouvrir le coffre lorsqu’une sonnerie l’a fait sursauter. » En dehors de ces exemples, il n’y avait…
Béotien, marathon, sybarite… Ces mots tirés de toponymes antiques
Demain, dimanche 14 avril 2019, se tiendra la 43e édition du marathon de Paris. Pour les non-initiés, l’intérêt du « marathon » réside essentiellement dans son étymologie. Tiré du nom d’une cité de la Grèce antique, le mot a voyagé à la fois dans le temps et dans l’espace pour fouler les pavés de notre capitale. Mais il n’est pas le seul ! De nombreux termes, courants ou littéraires, viennent de noms de lieux (ou toponymes) antiques, preuve, s’il en fallait encore une, que l’odyssée de la langue française doit beaucoup à la langue d’Homère… L’adjectif béotien : de la région de Béotie Les habitants de…
Arabesque, gribouillis, phylactère… Ces mots qui donnent des formes à nos écrits !
Cette année, la nouvelle édition du concours Dis-moi dix mots, organisé par le ministère de la Culture, est consacrée aux différentes formes de l’écrit. Dix mots ont été choisis pour incarner cette thématique. Leur simple évocation constitue une invite à la création littéraire et artistique. Pour encore mieux les savourer, le Projet Voltaire vous propose de (re)découvrir leur origine et leur sens. Arabesque Ici, il n’est pas question de la célèbre série télévisée policière des années 80-90, mais d’une sorte d’ornement dont on a attribué l’invention aux Arabes (d’où le nom « arabesque »). Formées de lettres, de lignes, de feuillages entrelacés,…
À trancher une bonne fois pour toutes : la féminisation des noms de métiers
Le jeudi 28 février 2019, l’Académie française a indiqué qu’« il n’existe aucun obstacle de principe à la féminisation des noms de métiers ». Pour autant, l’institution se montre prudente. Dans un rapport d’une vingtaine de pages, produit par une commission de quatre académiciens, elle se refuse à « édicter des règles de féminisation », se bornant à « indiquer les limites » des nouvelles formes. Voici ce qu’il faut retenir de ces recommandations. Cas n° 1 : les noms de métiers épicènes = Ils ont la même forme au masculin et au féminin : architecte, artiste, journaliste, juge, secrétaire, comptable, garde, gendarme, diplomate, maire, ministre, peintre, poète,…