L’école Paris Ynov Campus utilise le Projet Voltaire pour permettre à ses étudiants de progresser en français. Consciente des enjeux liés à l’expression et l’orthographe, l’équipe pédagogique met l’accent sur la maîtrise de la langue, à l’écrit comme à l’oral. Pour en savoir plus, nous avons rencontré deux responsables de l’école : Florence Bonhomme-Colas, ingénieure pédagogique chargée des projets étudiants, et Aude Kebe, responsable du service Relations entreprises. Nous leur avons posé nos questions.
Pouvez-vous nous parler de Paris Ynov Campus ?
Florence Bonhomme-Colas : Paris Ynov Campus forme ses étudiants aux métiers du digital, plus spécifiquement dans cinq grandes filières : l’informatique, la communication, l’audiovisuel, l’animation 3D des jeux vidéo et le créa-design . Le groupe dispose de neuf campus implantés en France et au Maroc. Nous comptons environ 1 200 étudiants sur le campus de Paris.
Aude Kebe : Notre rôle est de faciliter l’insertion de nos jeunes en entreprise après la formation. Nous accompagnons les élèves durant leur parcours sur la partie stage, CDD et alternance. Nous faisons en sorte de leur donner toutes les clés nécessaires pour qu’ils puissent décrocher le contrat de leur rêve. Pour cela, nous nous appuyons notamment sur un panel de partenariats regroupant 4 500 personnes.
Découvrez les solutions du Projet Voltaire pour l’enseignement supérieurQuelles raisons ont amené à déployer le Projet Voltaire au sein de l’école ?
Florence Bonhomme-Colas : Cela fait deux ans que nous déployons la solution Projet Voltaire. Nous l’avons d’abord mise en place pour nos masters, puis pour nos bachelors en première année. La raison est simple : nos élèves font des rendus écrits réguliers et le nombre de fautes est flagrant. C’est donc un sujet que nous avons pris à bras-le-corps. L’équipe pédagogique nationale a choisi de travailler avec le Projet Voltaire tout simplement parce que cette solution a une forte notoriété et fait déjà référence sur le marché.
Aude Kebe : J’ajoute qu’actuellement, les entreprises se posent des questions sur les capacités de leurs salariés à avoir une expression orale et écrite adéquate. Au sein de l’école, nous travaillons donc sur la prise de parole et sur les fautes d’orthographe les plus courantes qu’on rencontre sur les CV et les lettres de motivation. Nos entreprises partenaires sont particulièrement enjouées quand elles entendent le nom « Projet Voltaire », d’où notre choix. L’utilisation de cette solution entre dans le projet pédagogique. C’est un gage de sérieux et d’engagement.
Que mettez-vous en place par ailleurs pour l’orthographe et l’expression ?
Aude Kebe : Nous faisons en sorte que les étudiants s’exercent par le biais du travail sur le CV et la lettre de motivation. Nous simulons des entretiens d’embauche. L’entraînement à la prise de parole facilite notamment la réalisation de vidéos de présentation, un exercice de plus en plus demandé aux candidats par les recruteurs. Nous mettons en garde contre les tics de langage, les mots galvaudés, les expressions abstraites ou trop génériques…
Florence Bonhomme-Colas : Nos cours sont basés sur des échanges ainsi que des rendus de projet : les étudiants doivent en mener une dizaine dans l’année. Cela s’accompagne de soutenances et de présentations. Nos élèves sont amenés à s’exprimer de manière convaincante. Enfin, un projet professionnel permet de travailler sa posture professionnelle et son pitch.
Avec un peu de recul désormais, pouvez-vous nous donner les résultats de ce déploiement ?
Florence Bonhomme-Colas : Nous n’avons pas rencontré de réticence particulière lors du déploiement de la solution : nos étudiants ont l’habitude de travailler avec des outils numériques… surtout depuis l’épidémie de Covid-19 . Les élèves peuvent travailler en autonomie, grâce au côté auto-adaptatif de la plateforme. Pour leur donner un maximum de chances, un groupe de travail « Sans fautes » a été créé pour les étudiants qui sont les plus en difficulté. Il faut atteindre une certaine note pour valider les crédits ECTS.
Aude Kebe : Une plateforme spécifique nous permet d’accompagner nos étudiants au quotidien, de l’entrée dans l’école à la signature d’un contrat. Cela permet notamment de suivre les progrès sur le Projet Voltaire et de relancer ceux qui se démotivent.
Pouvez-vous nous dire un mot de la partie de Revolt-IA organisée pour vos élèves ?
Florence Bonhomme-Colas : Lors de la rentrée de nos jeunes étudiants de bachelor 1, nous voulions que les étudiants tissent des liens en travaillant en équipe. Nous nous sommes donc appuyés sur le jeu Revolt-IA du Projet Voltaire (*) avec comme deuxième objectif de leur donner envie d’utiliser la plateforme Projet Voltaire. L’idée était aussi de montrer aux élèves que l’orthographe peut être abordée de manière ludique.
Je découvre Revolt-IA(*) Revolt-IA est un jeu d’évasion créé par le Projet Voltaire et basé sur la connaissance des règles d’orthographe et de grammaire. On peut jouer en ligne via une application. Les participants peuvent jouer en équipe . La coopération est importante pour l’emporter !