Nathalie Manse est assistante de direction au sein du lycée Stella-Maris (anciennement Sainte-Anne) à Anglet (64). Depuis 2016, année durant laquelle elle a préparé et passé le Certificat Voltaire, elle est convaincue de l’utilité du Projet Voltaire. Elle nous présente la manière dont elle a participé à l’intégration de cet outil dans son établissement.
Pouvez-vous en quelques mots présenter votre établissement
L’ensemble scolaire Stella-Maris est un établissement catholique qui accueille 1 260 jeunes de la maternelle jusqu’à l’enseignement supérieur. Depuis 2017, le Projet Voltaire accompagne les élèves de la seconde au BTS pour les faire progresser en orthographe et préparer leur entrée dans le monde professionnel.
Comment avez-vous connu le Projet Voltaire ?
Le déploiement de ce dispositif dans l’établissement est lié à mon expérience personnelle avec le Projet Voltaire. J’ai moi-même passé le Certificat Voltaire en octobre 2016 et je dois dire que le concept m’a plu. Je l’ai donc présenté à ma direction qui a tout de suite adhéré, car elle voyait dans ce projet un intérêt incontestable pour nos étudiants.
Pour quelles raisons avez-vous mis en place le Projet Voltaire dans votre établissement ?
La maîtrise de l’orthographe est une compétence qui est exigée lors d’un recrutement et c’est également un plus à faire figurer sur un CV. L’outil est simple d’utilisation et ludique. Ce qui est particulièrement intéressant, c’est que l’entraînement s’adapte aux difficultés de certains jeunes, notamment à ceux présentant des troubles DYS.
Quelles classes sont concernées par le dispositif ?
Nous l’avons dans un premier temps proposé à nos étudiants de BTS Management commercial opérationnel et Économie sociale et familiale. Depuis la rentrée 2020, nous le proposons également aux élèves de seconde pour d’une part les aider à préparer le Grand oral du baccalauréat et d’autre part les accompagner dans la poursuite de leurs études supérieures. Qu’il s’agisse de rédiger des lettres de motivation ou de mettre en avant le Certificat Voltaire sur un CV, c’est toujours un plus pour ces jeunes qui se destinent à des métiers dans lesquels l’écrit est primordial.
Comment avez-vous communiqué en interne ?
Nous communiquons sur notre site internet et dans nos plaquettes de présentation des formations, mais également par l’intermédiaire des rendez-vous d’inscription au cours desquels nous mentionnons le Projet Voltaire et ses entraînements. À la rentrée, je passe dans les classes pour présenter ce qu’est le Certificat Voltaire en m’appuyant sur la vidéo explicative. Elle est très bien faite, car elle permet de répondre aux éventuelles questions. En parallèle, je mets en place un rappel automatique quand les jeunes ne s’entraînent pas régulièrement pour ensuite les relancer en classe avec l’aide du professeur de français et des professeurs principaux.
Comment les professeurs et les élèves ont-ils accueilli le Projet Voltaire ? Comment l’intégrez-vous dans votre programme pédagogique ?
Le fait que l’entraînement Projet Voltaire figure comme une matière à part entière dans l’emploi du temps des élèves et étudiants a été bien accepté par ces derniers. Les professeurs de français ont également approuvé cette initiative.
Ce sont aussi bien des professeurs de français que des professeurs d’histoire-géographie ou de sciences et vie de la Terre qui accompagnent les élèves. Pour les BTS, nous avons prévu, dans les emplois du temps des classes, un entraînement par quinzaine avec les professeurs de français.
Depuis sa mise en place, avez-vous constaté des progrès chez les élèves ?
Bien sûr, les élèves et étudiants s’entraînent de leur côté mais ils attendent aussi beaucoup des cours consacrés aux exercices Projet Voltaire. L’accompagnement de leurs professeurs est très important pour eux. En seconde générale et technologique, ces entraînements ont lieu pendant des heures d’accompagnement personnalisé et les jeunes passeront le Certificat en classe de première. Chaque année, nous élargissons ces entraînements à de nouvelles classes.
Utilisez-vous le Projet Voltaire pour préparer vos élèves à certaines échéances comme le baccalauréat ?
Nous les préparons dès la seconde et la première au Grand Oral, avec à la fois le Projet Voltaire et des cours de théâtre pour les aider à prendre la parole en public. Les professeurs tenaient beaucoup à ce que les entraînements commencent dès la classe de seconde bien que l’épreuve se déroule en classe de terminale.
Vous avez participé à la formation de formateurs, pouvez-vous m’en dire quelques mots
J’ai suivi la formation et validé le titre de « formatrice en orthographe » en 2017. Au départ, lorsque j’ai préparé cette formation, nous avions dans notre établissement des jeunes en grande difficulté, en dispositif d’initiation aux métiers en alternance (DIMA), et il était prévu que j’intervienne auprès d’eux. Finalement, le projet n’a pas abouti, mais j’ai trouvé que cette formation aidait à la construction de cours pour des jeunes en difficulté.
Le fait d’avoir personnellement passé cet examen m’a permis d’avoir un discours plus adapté auprès des élèves et de les rassurer.
Votre établissement est centre public d’examen. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
En effet, depuis octobre 2016, nous sommes centre public agréé Voltaire. Au niveau des établissements du secteur, nous sommes les seuls à proposer le Certificat Voltaire.
Nos élèves et étudiants passent le Certificat Voltaire sur place, mais également des gens de l’extérieur : étudiants, salariés que nous accueillons. Je m’occupe de l’organisation de ces sessions et de la dictée.
Le fait d’être centre agréé public Voltaire constitue un gage de sérieux pour notre ensemble scolaire.
Comment présenteriez-vous le Projet Voltaire en quelques mots ? Le recommanderiez-vous à d’autres établissements ?
Nous le recommandons sans hésiter, nous trouvons la plateforme très bien conçue pour des jeunes. L’orthographe est une compétence importante dans le monde professionnel, c’est pourquoi nous sommes certains de l’intérêt du Certificat Voltaire.