Test orthographe : 30 questions pour évaluer votre niveau en langue française

Réponse 1 :
Les nouveaux employés ont l’air sympathiques.

Règle sur l’accord nom-adjectif :

L’adjectif décrit le nom, et il s’accorde avec le nom, c’est-à-dire qu’il change de terminaison en fonction du genre et du nombre du nom. On ajoute à l’adjectif :
– « E » quand le nom est féminin singulier (une joliE fille) ;
– « S » quand le nom est masculin pluriel (trois grandS enfants) ;
– « ES » quand le nom est féminin pluriel (des armoires normandES).
L’adjectif peut changer de forme en s’accordant (nouveau/nouvelle, sportif/sportive, normal/normaux).
Il peut aussi être invariable en genre (habile) ou invariable en nombre (jaloux).

Réponse 2 :
Il a décidé de devenir avocat en droit immobilier.

Règle « -é » ou « -er » ?

Si l’on peut remplacer le mot par « finir », « faire », « dire » ou tout autre infinitif qui n’est pas du premier groupe, c’est qu’il s’agit d’un infinitif, qui se termine par « -er » : je vais acheter cette voiture (on peut dire : je vais finir).
Sinon, c’est qu’il s’agit du participe passé : j’ai acheté cette voiture.

Réponse 4 :
Je dois vous donner mon rapport avant ce soir.

Règle « -é » ou « -er » ?

Si l’on peut remplacer le mot par « finir », « faire », « dire » ou tout autre infinitif qui n’est pas du premier groupe, c’est qu’il s’agit d’un infinitif, qui se termine par « -er » : je vais acheter cette voiture (on peut dire : je vais finir).
Sinon, c’est qu’il s’agit du participe passé : j’ai acheté cette voiture.

Réponse 1 :
Le secret de la performance commerciale, c’est l’entretien de la relation client.

Règle « entretien », « entretiens » ou « entretient » ?

Le nom « entretien » ne prend ni « s » ni « t » au singulier : son entretien s’est bien passé.
Mais il prend bien sûr un « s » au pluriel : les entretiens annuels commencent.

Le verbe « entretenir », lui, se conjugue ainsi au présent de l’indicatif : j’entretiens, tu entretiens, il entretient.
S’il s’agit du verbe conjugué, on peut changer le temps et mettre le verbe au futur.
Tu entretiens bien ton appartement => Tu entretiendras bien ton appartement.

Réponse 1 :
Elle a acheté cette décoration de bureau à ton intention.

Règle « à l’attention de » ou « à l’intention de » ?

On utilise la mention « à l’attention de » sur l’en-tête d’une lettre ou sur une enveloppe, pour préciser son destinataire et signaler que le document est soumis à l’examen de celui-ci. Il faudra indiquer sur l’enveloppe : « À l’attention de la directrice ».

La locution « à l’intention de » va plus loin, elle signifie que la démarche est faite en l’honneur de quelqu’un, pour qu’elle lui soit agréable ou profitable : j’ai organisé ce cocktail à l’intention de nos nouveaux clients.

Réponse 2 :
Comment ta conférence en ligne s’est-elle passée ?

Règle « c’est » ou « s’est » ?

« S’est » et « se sont » font partie de la conjugaison d’un verbe pronominal, c’est-à-dire d’un verbe précédé de « se » (ou « s’ ») à l’infinitif.
Il s’est endormi, ils se sont endormis => s’endormir.
On peut aussi, dans ce cas, conjuguer le verbe à une autre personne.

Si l’on ne peut pas le faire, il faut écrire « c’ » ou « ce », qui peuvent souvent être remplacés par « cela ».
C’est facile => Cela est facile.

Réponse 1 :
Apparemment tu as compris toutes les explications.

Règle « -amment » ou « -emment » ?

Lorsqu’on entend le son [aman] à la fin d’un adverbe, on doit écrire « -amment » ou « -emment », avec toujours deux « m ».
Pour savoir s’il y a un « a » ou un « e » avant ces deux « m », il faut partir de l’adjectif correspondant.

Si l’adjectif se termine par « -ant », l’adverbe s’écrit « -amment ».
Si l’adjectif se termine par « -ent », l’adverbe s’écrit « -emment ».

Réponse 2 :
Chaque fichier Excel a sa place dans un des dossiers.

Règle sur le lien entre le sujet et le verbe :

Le verbe se conjugue avec le sujet. Quand le sujet est un groupe de mots, il y a souvent un mot principal dans ce groupe, avec lequel le verbe se conjugue.

Réponse 1 :
J’ai donné ma lettre de motivation à l’accueil à l’attention du responsable commercial.

Règle « à l’attention de » ou « à l’intention de » ?

On utilise la mention « à l’attention de » sur l’en-tête d’une lettre ou sur une enveloppe, pour préciser son destinataire et signaler que le document est soumis à l’examen de celui-ci. Il faudra indiquer sur l’enveloppe : « À l’attention de la directrice ».

La locution « à l’intention de » va plus loin : elle signifie que la démarche est faite en l’honneur de quelqu’un, pour qu’elle lui soit agréable ou profitable : j’ai organisé ce cocktail à l’intention de nos nouveaux clients.

Réponse 1 :
Il a pris le taxi après que nous avons déjeuné ensemble.

Règle « après que nous sommes partis »

Contrairement à « avant que », qui est suivi du subjonctif, « après que » est toujours suivi de l’indicatif. Il faut donc dire : le lundi, il arrive souvent après que nous sommes partis (et non « après que nous soyons partis »).

Astuce : quand on remplace « après que » par « lorsque », « une fois que » ou « aussitôt que », on entend bien l’indicatif.
Le lundi, il arrive souvent après que nous sommes partis => lorsque nous sommes partis.

Réponse 2 :
C’est dommage, vous arrivez juste après qu’elle est partie.

Règle « après que nous sommes partis » :

Contrairement à « avant que » qui est suivi du subjonctif, « après que » est toujours suivi de l’indicatif. Il faut donc dire : Le lundi, il arrive souvent après que nous sommes partis (et non « après que nous soyons partis »).

Astuce : quand on remplace « après que » par « lorsque », « une fois que » ou « aussitôt que », on entend bien l’indicatif.
Le lundi, il arrive souvent après que nous sommes partis => lorsque nous sommes partis.

Réponse 1 :
Il faut que vous envoyiez rapidement ce bon de commande au prestataire.

Règle « nous vérifiions » et « vous envoyiez »

Les verbes qui, au présent de l’indicatif, se terminent déjà par un « i » à la première et à la deuxième personne du pluriel (« nous vérifions », « vous vérifiez », par exemple) prennent toujours un « i » supplémentaire à l’imparfait de l’indicatif et au présent du subjonctif.

Pour savoir si le verbe est à l’imparfait, il suffit de le remplacer par un autre verbe, comme « faire », « dire » ou « prendre ».
Autrefois, nous vérifiions cela => Autrefois, nous faisions cela.

Réponse 1 :
C’est ici que la page web est le plus visitée.

Règle « la plus belle » ou « le plus belle » ?

L’article s’accorde dans un superlatif relatif, c’est-à-dire quand il y a comparaison : elle est la plus belle, sous-entendu : « de toutes ».
Mais il reste invariable en cas de superlatif absolu, lequel exprime simplement un degré extrême : c’est dans ces moments-là qu’elle est le plus belle, sous-entendu : « par rapport à elle-même ».

Réponse 1 :
La fille de mes collègues me rappelle ma nièce.

Règle sur le lien entre le sujet et le verbe :

Le verbe se conjugue avec le sujet. Quand le sujet est un groupe de mots, il y a souvent un mot principal dans ce groupe, avec lequel le verbe se conjugue.

Réponse 2 :
Je veux bien que vous vérifiiez une troisième fois.

Règle « nous vérifiions » et « vous envoyiez » :

Les verbes qui, au présent de l’indicatif, se terminent déjà par un « i » à la première et à la deuxième personne du pluriel (« nous vérifions », « vous vérifiez », par exemple) prennent toujours un « i » supplémentaire à l’imparfait de l’indicatif et au présent du subjonctif.

Pour savoir si le verbe est à l’imparfait, il suffit de le remplacer par un autre verbe, comme « faire », « dire » ou « prendre ».
Autrefois, nous vérifiions cela => Autrefois, nous faisions cela.

Réponse 1 :
J’ai douze tâches prévues pour demain.

Règle « tâche » ou « tache » ?

« Tâche » prend un accent circonflexe lorsqu’on parle d’un travail, d’une besogne à accomplir : s’acquitter d’une tâche. On retrouve cet accent circonflexe dans le verbe « tâcher de » (« essayer de », « s’efforcer de ») : il tâche d’obtenir des renseignements.

« Tache » ne prend pas d’accent lorsqu’on parle d’une trace ou d’une marque (au sens propre ou au sens figuré) : une tache de graisse, une tache à sa réputation. Même orthographe pour « tacher » (« salir ») ou « se tacher » (« faire des taches sur soi », « se salir »).

Réponse 1 :
Céline et Marie sont très gentilles.

Règle sur l’accord nom-adjectif :

L’adjectif décrit le nom, et il s’accorde avec le nom, c’est-à-dire qu’il change de terminaison en fonction du genre et du nombre du nom. On ajoute à l’adjectif :
– « E » quand le nom est féminin singulier (une joliE fille) ;
– « S » quand le nom est masculin pluriel (trois grandS enfants) ;
– « ES » quand le nom est féminin pluriel (des armoires normandES).
L’adjectif peut changer de forme en s’accordant (nouveau/nouvelle, sportif/sportive, normal/normaux).
Il peut aussi être invariable en genre (habile) ou invariable en nombre (jaloux).

Réponse 2 :
Cette tâche n’est pas mentionnée dans ma fiche de poste.

Règle « tâche » ou « tache » ?

« Tâche » prend un accent circonflexe lorsqu’on parle d’un travail, d’une besogne à accomplir : s’acquitter d’une tâche. On retrouve cet accent circonflexe dans le verbe « tâcher de » (« essayer de », « s’efforcer de ») : il tâche d’obtenir des renseignements.

« Tache » ne prend pas d’accent lorsqu’on parle d’une trace ou d’une marque (au sens propre ou au sens figuré) : une tache de graisse, une tache à sa réputation.
Même orthographe pour « tacher » (« salir ») ou « se tacher » (« faire des taches sur soi », « se salir »).

Réponse 1 :
Bertrand est un fabricant de meubles.

Règle « fabricant » ou « fabriquant » ?

Si l’on peut remplacer le mot par « faisant », c’est qu’il s’agit du participe présent « fabriquant », souvent précédé de « en » : il s’est blessé en fabriquant ce meuble.

Sinon, il s’agit du nom « fabricant », qui désigne celui qui fabrique : c’est un fabricant de jouets en bois.

Réponse 2 :
C’est aujourd’hui que tu reçois ton score au Certificat Voltaire ?

Règle « c’est » ou « s’est » ?

« S’est » et « se sont » font partie de la conjugaison d’un verbe pronominal, c’est-à-dire d’un verbe précédé de « se » (ou « s’ ») à l’infinitif.
Il s’est endormi, ils se sont endormis => s’endormir.
On peut aussi, dans ce cas, conjuguer le verbe à une autre personne.

Si l’on ne peut pas le faire, il faut écrire « c’ » ou « ce », qui peuvent souvent être remplacés par « cela ».
C’est facile => Cela est facile.

Réponse 1 :
Sais-tu ce qui peut arriver si tu enfreins la loi ?

Règle des verbes en « -indre » :

Les verbes en « -indre » perdent leur « d » à la première et à la deuxième personne du singulier du présent de l’indicatif : je joins, je crains ; tu atteins, tu peins.
À la troisème personne du singulier, il faut mettre un « t » : il joint, il craint, il atteint, il peint.

Réponse 1 :
Tu devrais préparer ton entretien de mardi prochain.

Règle « entretien », « entretiens » ou « entretient » ?

Le nom « entretien » ne prend ni « s » ni « t » au singulier : son entretien s’est bien passé. Mais il prend bien sûr un « s » au pluriel : les entretiens annuels commencent.

Le verbe « entretenir », lui, se conjugue ainsi au présent de l’indicatif : j’entretiens, tu entretiens, il entretient.
S’il s’agit du verbe conjugué, on peut changer le temps et mettre le verbe au futur.
Tu entretiens bien ton appartement => Tu entretiendras bien ton appartement.

Réponse 2 :
Ils se sont offert le même agenda.

Règle des verbes pronominaux :

Lorsque le pronom réfléchi d’un verbe pronominal peut être analysé, on applique la règle du participe passé conjugué avec l’auxiliaire « avoir » : accord avec le COD, uniquement si celui-ci est placé avant le verbe.

En revanche, lorsque le pronom réfléchi ne peut pas être analysé, on applique la règle du participe passé conjugué avec l’auxiliaire « être » : accord avec le sujet.

Le pronom réfléchi d’un verbe accidentellement pronominal peut être analysé, car il exerce une fonction dans la phrase : il est soit COD, soit COI.
On accorde, en genre et en nombre, le participe passé avec le COD, uniquement si ce dernier est placé avant le verbe.
Mais si le COD est placé après le verbe ou si le verbe n’a pas de COD, le participe passé est invariable.

Réponse 3 :
Elles sont restées jusqu’à la fin de la semaine.

Règle du participe passé employé avec l’auxiliaire « être » :

Avec l’auxiliaire « être », on accorde toujours, en genre et en nombre, le participe passé avec le sujet.
Je suis venue (si « je » est une femme). Je suis venu (si « je » est un homme).
Elle est venue. Il est venu.
Elles sont venues. Ils sont venus.

Précisions de l’expert :
Cette règle ne s’applique toutefois pas aux verbes pronominaux – c’est-à-dire tous les verbes qui, à l’infinitif, sont précédés de « se » ou de « s’ » : « s’évanouir », « se laver », « se rendre compte », etc.

Réponse 2 :
Il n’a pas atteint son objectif.

Règle des verbes en « -indre » :

Les verbes en « -indre » perdent leur « d » à la première et à la deuxième personne du singulier du présent de l’indicatif : je joins, je crains ; tu atteins, tu peins.
À la troisième personne du singulier, il faut mettre un « t » : il joint, il craint, il atteint, il peint.

Réponse 1 :
C’est sur scène que cette chanteuse est le plus heureuse.

Règle « la plus belle » ou « le plus belle » ?

L’article s’accorde dans un superlatif relatif, c’est-à-dire quand il y a comparaison : elle est la plus belle, sous-entendu : « de toutes ».
Mais il reste invariable en cas de superlatif absolu, lequel exprime simplement un degré extrême : c’est dans ces moments-là qu’elle est le plus belle, sous-entendu : « par rapport à elle-même ».

Réponse 1 :
Est-ce que je t’ai donné suffisamment de travail pour la journée ?

Règle « -amment » ou « -emment » ?

Lorsqu’on entend le son [aman] à la fin d’un adverbe, on doit écrire « -amment » ou « -emment », avec toujours deux « m ».
Pour savoir s’il y a un « a » ou un « e » avant ces deux « m », il faut partir de l’adjectif correspondant.

Si l’adjectif se termine par « -ant », l’adverbe s’écrit « -amment ».
Si l’adjectif se termine par « -ent », l’adverbe s’écrit « -emment ».

Réponse 2 :
C’est en fabriquant cette chaise qu’elle s’est blessée.

Règle « fabricant » ou « fabriquant » ?

Si l’on peut remplacer le mot par « faisant », c’est qu’il s’agit du participe présent « fabriquant », souvent précédé de « en » : il s’est blessé en fabriquant ce meuble.

Sinon, il s’agit du nom « fabricant », qui désigne celui qui fabrique : c’est un fabricant de jouets en bois.

Réponse 1 :
Elles ont bloqué la ligne téléphonique toute la matinée.

Règle du participe passé employé avec l’auxiliaire « avoir » :

Quand il est employé avec l’auxiliaire « avoir », le participe passé ne s’accorde jamais avec le sujet.
J’ai signé (que le « je » soit un homme ou une femme).
Elle a signé. Il a signé.
Elles ont signé. Ils ont signé.

Réponse 1 :
Ils se sont rencontrés hier au restaurant.

Règle des verbes pronominaux :

Lorsque le pronom réfléchi d’un verbe pronominal peut être analysé, on applique la règle du participe passé conjugué avec l’auxiliaire « avoir » : accord avec le COD, uniquement si celui-ci est placé avant le verbe.

En revanche, lorsque le pronom réfléchi ne peut pas être analysé, on applique la règle du participe passé conjugué avec l’auxiliaire « être » : accord avec le sujet.

Le pronom réfléchi d’un verbe accidentellement pronominal peut être analysé, car il exerce une fonction dans la phrase : il est soit COD, soit COI.
On accorde, en genre et en nombre, le participe passé avec le COD, uniquement si ce dernier est placé avant le verbe.
Mais, si le COD est placé après le verbe ou si le verbe n’a pas de COD, le participe passé est invariable.