Pour 86 % des recruteurs, la maîtrise de l’expression écrite et orale est fondamentale. 73 % des employeurs jugent indispensable la maîtrise de la langue française, ils sont seulement 33 % à avoir cette exigence pour l’anglais. Tels sont les principaux enseignements d’un sondage Ipsos réalisé en octobre 2021 pour le Projet Voltaire. Et vous, comment vous situez-vous ? Pourquoi ne pas tester vos connaissances grâce à un quiz ?
Vous pensez maîtriser les bases du français ? Dans une phrase, vous repérez le verbe et le sujet ? Vous savez accorder un adjectif avec le nom auquel il se rapporte ? Vous distinguez COD et COI ? Bravo, car tout cela n’est pas si simple ! Peut-être est-il temps de passer au niveau supérieur afin d’améliorer encore votre maîtrise du français. Voici dix règles à (re)découvrir, sélectionnées pour vous par le Projet Voltaire.
Entraînez-vous grâce au Projet Voltaire1- « Ça », « çà » ou « sa » ?
Vous confondez parfois ces mots ? Pas de panique ! Reprenons calmement.
Si vous pouvez remplacer le mot en question par « cela », alors il s’agit du pronom démonstratif « ça ». Vous le trouverez, entre autres, devant un verbe : « ça marche », « ça fonctionne », « ça me semble facile ».
Si le mot est placé devant un nom féminin, alors il s’agit de « sa », déterminant possessif : sa voiture, sa maison, sa chance…
Quant à « çà » (avec un accent), on ne le trouve plus que dans l’expression « çà et là ».
Vous voyez, ce n’est pas si compliqué ! ?
2- Je peux, tu peux, il peut…
Plongeons-nous à présent dans les arcanes parfois complexes de la conjugaison. Commençons par « pouvoir », un verbe du troisième groupe très utilisé. Il se conjugue ainsi au présent de l’indicatif : je peux, tu peux, il… peut. Oui, avec un « t ». Appliquez la même méthode pour « vouloir » : je veux, tu veux, il veut. On voit en effet trop souvent des « je veut », « je peut » ou « il veux ». Si vous faisiez cette faute, vous voilà paré !
3- J’envoie, tu envoies, il envoie… mais un envoi
Passons maintenant à un verbe du premier groupe pas forcément évident : envoyer. Au présent de l’indicatif, il se conjugue comme suit : j’envoie, tu envoies, il envoie. Donc, avec un « e » aux première et troisième personnes du singulier et un « es » à la deuxième personne du singulier. Il faut le savoir et s’en souvenir, car on écrit trop souvent « j’envois » ou « il envoit ». En revanche, si vous voulez utiliser le nom, c’est bien « un envoi », cette fois sans « e » ! Qu’elle est parfois complexe, notre belle langue française…
4- Ouvre la fenêtre ! Ferme la porte !
Continuons avec la conjugaison… mais évoquons un autre mode : l’impératif, qui sert à conseiller ou à donner un ordre. Les verbes se terminant pas un « e » muet ne prennent pas de « s » à la deuxième personne du singulier… or on peut être tenté d’en mettre un, comme l’indicatif nous en donne l’habitude. On écrit en effet « tu manges ». Mais à l’impératif, on doit écrire « mange ! » De même, on doit écrire « ouvre la porte » ou « ferme la fenêtre », toujours sans « s ».
Petite exception : il faudra bien un « s » si le verbe à l’impératif est suivi de « en » ou « y » : « Laisses-en à ta sœur ! » ; « Vas-y ! »
5- En « fesant » ? Non, « en faisant » !
Parlons un peu de participe présent… et voyons une faute que l’on fait souvent : « en fesant » ? Non, même si le son « e » incite à écrire ce mot de cette manière. « En faisant » est la bonne orthographe. Ne vous trompez pas !
6- « Notre » et « le nôtre »
Quand faut-il mettre un accent circonflexe sur le « o » de « votre » ou « notre » ? Voyez tout simplement si le mot est suivi d’un nom. Si c’est le cas, il s’agit d’un déterminant possessif et il faut écrire « votre maison » ou « notre voiture », sans accent circonflexe sur le « o ». Si ce n’est pas le cas, il faut en revanche penser à mettre cet accent ! Dans ce dernier cas, vous devrez certainement faire précéder le mot de « le », « la », « des », etc. : le vôtre, la nôtre.
7- « Employer », mais un employé
Revenons à présent sur une autre faute fréquente : faut-il écrire « un employer » ou « un employé » ? Eh bien, celles et ceux qui ont voté pour la seconde proposition ont gagné ! Certes, le verbe « employer » existe. Mais dès que l’on veut écrire le nom (un employé, une employée), on doit oublier ce « er ».
8- « Ou » ? « Où » ?
Eh oui, cette faute-là aussi est fréquente. Pourtant, il n’est pas compliqué de l’éviter. Pouvez-vous remplacer ce « ou » par « ou bien » ? Alors il s’agit d’une conjonction de coordination et il ne faut pas d’accent. Exemple : « Fromage ou dessert ».
Et qu’en est-il si vous ne pouvez pas remplacer le mot sur lequel vous doutez par “ou bien” ? Cela signifie qu’il s’agit d’un adverbe marquant le lieu ou le temps. Dans ce cas, l’accent est nécessaire. Exemples : « Où vont-ils ? » ; « Le restaurant où nous avons mangé. »
9- La plupart sont… ? Mais oui !
Ne vous y trompez pas : avec « la plupart », l’accord du verbe se fait avec le complément : « La plupart des invités sont déjà partis ». Et si « la plupart » est employé seul, alors le verbe est au pluriel : « La plupart sont déjà arrivés. »
10- Qu’il est ? Qu’il ait ?
La confusion est possible… mais voyons comment l’éviter. Pouvez-vous remplacer la forme qui vous pose problème par “que nous ayons” ? Alors il s’agit du verbe “avoir” au subjonctif, et il faut écrire « qu’il ait ». Sinon, il faut écrire « qu’il est » : le verbe « être » à l’indicatif. Exemples :
- Il faut qu’il ait de quoi se nourrir.
- Je sais qu’il est parfois un peu brusque.
Lisez également nos dossiers sur la grammaire, la conjugaison et les astuces pour améliorer son français.
Je souhaite progresser en orthographe pour pouvoir participer et partager avec des amis dans le cadre d’association.
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