Questions d'orthographe Les règles d’orthographe du quotidien expliquées

« malgré que » ou « bien que » ?

Même si l’on comprend ce que vous voulez dire par « malgré qu’il m’ait trompée, je reste avec lui », cette tournure n’en demeure pas moins fausse.

« Et autres » : comment bien employer cette expression ?

« Et autres » : comment bien employer cette expression ?

C’est une erreur que l’on rencontre très fréquemment : l’expression « et autres » mal employée, ou plutôt mal construite. Or, celle-ci suit une règle logique, qu’il est bon de rappeler.

« Entre autre » ou « entre autres » ?

« Entre autre » ou « entre autres » ?

Faut-il un « s » à « autre » dans cette expression ? Pour se décider, encore faut-il savoir à quoi « autre » fait référence. L’occasion, également, de faire le point sur le sens de l’expression et ses subtilités.

« lorsqu’Anne est arrivée » « lorsque Anne est arrivée » ?

Parce que le prénom « Anne » commence par une voyelle, on a envie d’écrire « lorsqu’Anne est arrivée » au lieu de « lorsque Anne est arrivée ».

« m’entend-il » ou « m’entend-t-il » ? Le t euphonique.

Difficile de savoir quand il faut mettre un « t » entre le verbe et le pronom sujet ! D’un côté, on écrit : « Qui l’auteur évoque-t-il dans ce paragraphe ? » ; de l’autre : « Qui l’auteur dépeint-il dans ce paragraphe ? »

« pour ce faire » ou « pour se faire » ?

Il est facile de se tromper et d’écrire « se » pour « ce », surtout quand il est placé devant un verbe, comme c’est le cas dans « pour ce faire » ou « ce faisant ».

« état » ou « État » ?

Il n’est pas rare d’oublier la majuscule à « état » quand il faut écrire « l’État français ».

« à l’attention de » ou « à l’intention de » ?

Savoir quand employer « à l’attention de » ou « à l’intention de » est souvent un casse-tête. Comment savoir qu’on ne doit pas dire « une fête d’anniversaire a été organisée à l’attention de Carole » mais « une fête d’anniversaire a été organisée à l’intention de Carole » ?

« Apprenti sorcier » : orthographe et définition

Dans cette locution, deux noms communs sont accolés, « apprenti » et « sorcier ». Dès lors, faut-il les séparer par un trait d’union ? Et au féminin, au pluriel, doit-on accorder les deux mots, un seul, aucun des deux ?

« voir » ou « voire » ?

N’écrivez pas « il invitera ses collègues, voir son patron », mais « il invitera ses collègues, voire son patron ». « Voir » et « voire » ont beau se prononcer de la même façon, ils n’ont rien à voir l’un avec l’autre !

« -ouds » ou « -ous » ? « -oud » ou « -out » ? Les verbes en « oudre »

Les verbes en -soudre (soit absoudre, dissoudre, résoudre) perdent leur d à la première et à la deuxième personne du singulier, le troquent contre un t à la troisième : j’absous, tu dissous, il résout.

Soi ? Soie ? Sois ? Soit ? Soient ?

Soi : un tout petit mot, une syllabe seulement, que l’on peut écrire de différentes façons. En effet, « soi » a plusieurs homophones. On ajoute une lettre finale, par exemple, un « s », un « e », un « t », et le sens se trouve complètement changé !